
Le café dans le magasine "SENSUELLE" et au Japon

Le féminin qui met vos sens en éveil

Page 66, Mélanie Courtois, rédatrice en chef, commente ses deux visites au café de l'amour, l'une avec Hélène Vecchiali, l'autre avec Jacques Salomé.

2008.12.22
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Régine Deforges, Une femme libre
Lundi 8 décembre 2009

RÉGINE DEFORGES, UNE FEMME LIBRE
À Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas
À Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas
Régine Deforges* défend avec passion le droit des femmes à exister par elles-mêmes, à être jugées et appréciées pour leurs talents propres, et non à l'aune d'éternels référents masculins, jusque et y compris dans leur(s) sexualité(s). .D'un ton très libre, parfois libertin, son œuvre, semble influencée par l'histoire et la sensualité. Libraire, puis éditrice, elle provoque dans les années 1960 plusieurs scandales en publiant des classiques de l'érotisme.
Les féministes la conspuent, le comité d'action Ecrivains-Etudiants, avec Duras et Blanchot, la laisse sans voix. Il faut sans cesse déminer les malentendus, expliquer aux lecteurs et aux obsédés que publier des ouvrages érotiques ne signifie pas prendre au pied de la lettre les fantasmes imprimés, ni s'adonner automatiquement aux partouzes. Au fond, en cette année 1968, ils ne sont peut-être pas si nombreux à partager avec Régine Deforges* sa définition de l'érotisme : «Libre, dénué de tout sens du péché, joyeux, païen et non pas didactique.»
Lundi, au café de l'amour, sur fond de barricades et de gaz lacrymogène, entre amours ferventes, incursions révolutionnaires à Censier, à la Sorbonne, Régine Deforges* nous a donné, l'air faussement badin, de superbes aperçus sur ses déambulations entre le Quartier latin, Saint-Germain-des-Prés, les folles soirées chez Castel et les bars de Pigalle. Elle a promené sur ce temps un regard amusé et ironique, souriant au slogan qui s'affichait sur les murs : «Il est interdit d'interdire !»
Libraire, puis éditeur dans les années 60, Régine Deforges s'intéresse à la littérature érotique. Par la suite elle se consacre au roman populaire. En 1983, elle connaît son plus grand succès après la publication de "La Bicyclette bleue" pour lequel elle obtient le Prix de la Maison de la Presse. Elle a également écrit des scénarii, des chansons et réalisé des tableaux. Mère de trois enfants, deux filles et un garçon, elle est aujourd'hui mariée au célèbre dessinateur du Nouvel Observateur, le prince Pierre Wiazemsky, dit Wiaz. Son dernier récit, "À Paris Au printemps, ça sent la merde et le lilas" est sorti au mois de septembre chez Fayard.




Synthèse de Gilles, notre poète : Café De L'Amour.8.12.8.doc
2008.12.02
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